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1 décembre 2025
Au CUSM, l’innovation se présente sous de nombreuses formes. Bruno Houde, un Montréalais de 58 ans, est récemment devenu le premier patient au Québec à recevoir une greffe de cellules cultivées en laboratoire. Cette greffe sert à traiter son diabète de type 1 et représente une étape importante dans un essai clinique international en cours au CUSM.
« La procédure utilise des cellules d’îlots pancréatiques. Il s’agit de minuscules groupes de cellules situés dans le pancréas, qui régulent la glycémie. En général, ces cellules viennent de donneuses ou donneurs d’organes. Pour Bruno, les cellules ont été entièrement cultivées en laboratoire à partir de cellules souches humaines. C’est ce qui rend cette technique si innovante », explique le Dr Steven Paraskevas, scientifique principal de l’essai et chirurgien transplantologue au CUSM.
Bruno, qui a reçu son diagnostic à l’âge de sept ans, dit que la vie avec le diabète ressemble souvent à une bataille sans fin. « C’est un cauchemar, car on se bat contre quelque chose qui nous prend toujours par surprise, explique-t-il. Pendant de nombreuses années, j’ai eu l’impression que je ne gagnerais jamais. Avec cet essai, pour la première fois, j’ai un réel espoir. »
Pour plus de 300 000 Canadiennes et Canadiens atteints de diabète, la prise quotidienne d’insuline et la surveillance constante de leur glycémie représentent un mode de vie. Lorsque la glycémie augmente ou diminue brusquement, les risques peuvent être graves, voire mortels. Quelques mois après sa greffe, lorsque les cellules greffées ont atteint leur pleine maturité, Bruno a pu arrêter complètement les injections d’insuline et son taux de glycémie est resté tout à fait normal.
« Nous envisageons la possibilité d’avoir une source inépuisable de ces cellules, explique le Dr Paraskevas. C’est vraiment passionnant. »
Les greffes d’îlots sont généralement limitées par le nombre de donneuses ou de donneurs. La situation se complique encore davantage, car seule une fraction des cellules transplantées survit. « La plupart des patients ont besoin de cellules provenant de deux donneuses ou donneurs ou plus », ajoute le Dr Paraskevas.
Cet obstacle pourrait disparaître grâce aux cellules cultivées en laboratoire, même si le traitement nécessite toujours des médicaments immunosuppresseurs pour éviter le rejet.
La Dre Sara Meltzer, co-chercheuse dans le cadre de cet essai et endocrinologue au CUSM, souligne qu’il ne s’agit pas d’une solution miracle. Les cellules continuent à se développer après la perfusion, et le patient joue toujours un rôle essentiel.
« Ces cellules ne sont pas matures à 100 %. Elles continuent de croître dans le patient, explique-t-elle. Et cela prend du temps. »
Selon la Dre Meltzer, l’engagement de Bruno faisait de lui un candidat sérieux. Il gérait déjà très bien son diabète au prix d’énormes efforts.
Bruno continue de se rendre à ses rendez-vous de suivi au CUSM à vélo. Au départ, il avait des suivis hebdomadaires, mais récemment, il est passé de suivis mensuels aux suivis trimestriels à l’occasion de l’anniversaire de sa greffe. L’essai clinique nécessite un suivi à long terme jusqu’à cinq ans pour évaluer pleinement les résultats et les éventuels effets secondaires.
« Quel plaisir d’assister à un moment historique! », déclare la Dre Melissa-Rosina Pasqua, endocrinologue et clinicienne-chercheuse spécialisée dans la recherche sur le diabète de type 1. La Dre Pasqua a pris le relais de la Dre Meltzer pour le suivi endocrinologique et continuera à s’en occuper jusqu’à la fin de l’essai clinique. « Bruno n’a plus besoin d’insuline, tout comme les autres participantes et participants à l’essai clinique. Je me réjouis de suivre ces patients dans l’espoir qu’un jour, d’autres patients puissent bénéficier de ce traitement. »
En 2022, le gouvernement du Québec a désigné le CUSM comme seul centre provincial de transplantation de cellules d’îlots pancréatiques. Même si l’autorisation des greffes de cellules d’îlots pancréatiques cultivées en laboratoire n’est pas encore acquise, Bruno affirme que les changements qu’il a déjà constatés ont transformé sa vie.
« La principale différence est la façon dont je me sens, dit-il. Je ne crains plus de faire quelque chose au risque de tomber en hypoglycémie. C’est merveilleux. Je ne pensais pas vivre ça un jour. »
L’histoire de Bruno n’est pas seulement une histoire d’espoir, elle montre aussi que l’investissement dans la science peut changer des vies. C’est pourquoi, en cette période des Fêtes, la Fondation du CUSM est fière de lancer la campagne « Ce n’est pas une question de “si”, mais de “quand” », une invitation à soutenir la prochaine grande découverte en soins de santé. Des innovations dans le traitement du diabète à l’amélioration de la biopsie liquide pour le dépistage précoce du cancer, en passant par la promotion des soins cardiaques personnalisés, les options pour agir sont innombrables.
« Cette campagne repose sur l’idée que la prochaine grande percée médicale est plus qu’une possibilité, c’est une promesse. Votre don, quel qu’en soit le montant, pourrait transformer la vie de quelqu’un comme Bruno. Regardez les résultats obtenus jusqu’à présent. Cette innovation améliore la qualité de vie des patients dès maintenant », explique Marie-Hélène Laramée, présidente-directrice générale de la Fondation du CUSM.
Les médecins du Département de médecine du CUSM sont tellement convaincus de l’importance de financer la médecine d’avant-garde que, malgré les défis, ils se sont engagés dans la campagne en promettant de multiplier par 3 chaque dollar versé. Cette collaboration entre les patients, les médecins et les Québécoises et Québécois de tous horizons pourrait transformer le système de santé tel que nous le connaissons.
« La philanthropie est ce qui rend possible la concrétisation de l’innovation. En tant que médecins, nous éprouvons une profonde gratitude pour la Fondation du CUSM et pour les donatrices et donateurs comme vous, car votre soutien est indispensable à notre travail. Chaque jour, nous constatons les effets positifs de votre générosité sur la vie de nos patients. C’est pourquoi nous voulons appuyer vos efforts » a déclaré le Dr Marc Rodger, chef du Département de médecine du CUSM.
Le parcours de Bruno est un exemple parmi d’autres des innovations qui transforment des vies et qui sont créées chaque jour au CUSM. De telles découvertes peuvent transformer les soins dispensés à des centaines de milliers de Canadiennes et Canadiens atteints de diabète, ainsi qu’à des millions d’autres personnes dans le monde. Le CUSM, l’un des meilleurs hôpitaux de recherche au Canada, permet aux Québécoises et aux Québécois un accès rapide à certains des traitements médicaux les plus prometteurs.
« J’ai bénéficié de cet essai clinique innovant et je tiens à remercier personnellement les donatrices et donateurs qui, grâce à leur générosité, m’ont offert cette chance. Je suis heureux de partager mon histoire pleine d’espoir. Elle prouve que chaque dollar compte vraiment », confie Bruno.
Nous espérons que vous choisirez, pendant cette période des fêtes, de soutenir les médecins du Département de médecine du CUSM pour accélérer l’innovation au sein de l’hôpital. En effet, la prochaine percée qui permettra de sauver des vies n’est pas une question de « si », mais de « quand ». Et pour les nombreux patients comme Bruno qui attendent la prochaine percée médicale, vous pouvez transformer le « quand » en maintenant.
Faites un don pour soutenir la prochaine découverte scientifique.
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