Donner une fois
Faire un don unique
Donner mensuellement
Faire un don mensuel
Donner en mémoire
Faire un don dédié, trouver une page ou créez une page
Lancez une collecte de fonds
Trouvez une page existante ou créez la vôtre
search modal
Home test modal
3 février 2021
Lorsque Cheryl Beck a fait une crise cardiaque à l’âge de 53 ans, elle n’y croyait pas.
« J’ai refusé d’accepter que cela s’était produit parce que je n’avais que 53 ans et que je n’étais pas en surpoids, je n’avais pas d’hypertension ni de cholestérol. Rien n’indiquait que j’étais à risque », dit Cheryl.
Ce jour-là, elle ne se sentait pas bien. Elle venait de rentrer d’un voyage professionnel dans le Pacifique Sud et a supposé qu’il s’agissait du décalage horaire. Mais son mari n’en était pas convaincu. Après avoir vérifié ses symptômes, il lui a donné une aspirine et l’a conduite aux urgences. Son intuition était juste : même si les médecins avaient du mal à croire les résultats des tests, Cheryl Beck était en train de faire une crise cardiaque.
Des histoires comme celle-ci sont trop fréquentes. On suppose à tort qu’il s’agit d’une « maladie d’homme ». Les signes de maladies cardiaques chez les femmes sont souvent négligés, alors qu’elles tuent une Canadienne sur trois. Pire encore, les maladies cardiaques chez les femmes sont sous-diagnostiquées, insuffisamment traitées et peu étudiées. Témoin de cette disparité flagrante, l’infirmière en cardiologie Wendy Wray a décidé que les choses devaient changer.
Wendy a fondé le Programme pour la santé cardiaque des femmes (PSCF), le premier programme de prévention des maladies cardiaques au Canada dédié aux femmes et dirigé par une infirmière. Depuis 2009, cette initiative a permis aux femmes de prendre en main leur propre santé cardiaque grâce à la sensibilisation, l’éducation et la prévention. Le PSCF fonctionne en auto-évaluation, ce qui signifie que toute femme peut s’y inscrire sans référence de la part de son médecin.
« Les idées fausses persistent, supposant que les maladies cardiovasculaires ne sont pas un vrai problème pour les femmes, explique Mme Wray. L’Initiative pour la santé cardiaque des femmes s’efforce de changer cela. Il s’agit d’une maladie évitable et nous pouvons sauver des vies en sensibilisant les femmes aux risques et aux symptômes des maladies cardiaques. »
Les femmes participant au PSCF ont accès à un large éventail de services et de ressources pour les aider à s’attaquer aux facteurs qui accentuent les risques de maladies cardiaques. Les patientes bénéficient de consultations individuelles, d’évaluations personnalisées des risques, du soutien d’unˑe diététicienˑne et d’unˑe entraîneurˑse personnelˑle, d’une référence immédiate vers unˑe cardiologue en cas de problème urgent, etc.
Douze ans après sa création, Wendy et le PSCF ont aidé plus de 1 000 femmes à comprendre et à réduire leurs risques de maladies cardiaques. Pour Cheryl Beck, le PSCF a restauré sa confiance en sa propre santé.
« Je sais ce que je dois faire pour prendre soin de moi. Je sais que j’ai cette équipe derrière moi pour me rattraper si je tombe. Je n’ai pas besoin de m’inquiéter tous les jours comme avant », affirme Cheryl.
Le Programme pour la santé cardiaque des femmes est une priorité de la campagne Osez rêver : souder les cœurs brisés de la Fondation du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Cette campagne de 50 millions de dollars permettra de faire en sorte que, d’ici dix ans, Montréal ait le plus faible taux d’hospitalisation et le moins de décès dus aux maladies cardiaques au Canada.
Pour en savoir plus sur le PSCF ou pour faire un don en faveur de cette initiative importante, visitez: www.fondationcusm.com/osez-rever/cardiologie/iscf/