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6 avril 2021
Monique Girard-Solomita menait une vie heureuse et pleine d’aventures. Journaliste au Journal de Montréal pendant trente ans, cette fière native du Lac Saint-Jean a parcouru le monde, réalisant des reportages dans des pays allant de la Chine à la Suisse. Chez elle, à Laval, elle était une épouse et une mère adorée par ses deux filles et son mari Joe Solomita.
Le 26 avril 2020, la vie qu’elle aimait tant lui a été enlevée. À l’âge de soixante-dix ans, Monique est décédée d’un cancer des ovaires.
Ce n’était pas la première expérience de Monique avec le cancer. On lui a diagnostiqué un cancer du sein à l’âge de soixante ans. Une mammographie de routine a permis de découvrir la masse et, heureusement, elle s’est rétablie après une radiothérapie et une intervention chirurgicale.
« C’était une période éprouvante », dit Louise Solomita, la fille de Monique. « Mais il existe un système de détection précoce des cancers du sein. Elle a eu de la chance. »
Monique avait enfin tourné la page de sa vie portant sur le cancer lorsque de mystérieux symptômes sont apparus, à la veille de son 69e anniversaire. Elle avait des douleurs à l’estomac et elle s’est rendue à son hôpital local de Laval pour obtenir un diagnostic. Avant même de faire des tests, un médecin lui a dit qu’il s’agissait probablement d’un cancer de l’ovaire.
« Le médecin a dit qu’il avait vu ça un million de fois », raconte Louise. « Ils n’ont même pas attendu d’avoir une confirmation parce que ça leur était tellement familier. »
Une série de tests a été planifiée pour le lendemain, jour de l’anniversaire de Monique, afin de confirmer ce que les médecins savaient déjà.
« Lorsque j’ai appelé ce matin-là pour souhaiter un bon anniversaire à ma mère, mon père m’a dit qu’elle était à l’hôpital. J’ai quitté le bureau et j’y suis allée directement, et j’ai passé la journée dans la salle d’attente pendant qu’elle subissait des examens », raconte Louise. « C’était un désastre. Le cancer était déjà très avancé. »
Contrairement au cancer du sein, il n’existe pas de test de diagnostic de routine pour détecter le cancer de l’ovaire à un stade précoce… Jusqu’à aujourd’hui. La Dre Lucy Gilbert, gynécologue-oncologue et médecin-chercheuse au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), a mis au point un nouveau test pour diagnostiquer les cancers de l’ovaire et de l’endomètre à un stade précoce, avant qu’ils ne deviennent mortels. Le test DOvEEgene fonctionne à peu près comme un frottis cervical, en utilisant une brosse spécialement conçue pour balayer délicatement les cellules de l’utérus. Les cellules sont ensuite soumises à une analyse d’ADN, ce qui aide la Dre Gilbert et son équipe à identifier le cancer avant qu’il soit fatal.
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Si Monique avait eu accès à un tel test, cela aurait pu lui sauver la vie. Une mammographie l’a sauvée lorsqu’elle a détecté son cancer du sein, mais il n’y avait pas d’équivalent pour le cancer de l’ovaire. Le rêve de la Dre Gilbert est que chaque femme reçoive des tests DOvEEgene de routine pour s’assurer qu’il n’y ait plus aucune femme emportée par ce tueur silencieux.
« Nous voulions que ma mère soit là pour encore trente ans de plus », avoue Louise. « Nous avons l’impression qu’on nous l’a volée. Mon fils se souviendra d’elle, mais elle ne le verra pas grandir. »
Après avoir reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire, Monique a été dirigée vers la Dre Gilbert au CUSM et a suivi un traitement pour maîtriser son cancer. La Dre Gilbert a été présente à chaque étape du processus, offrant d’excellents soins, une oreille attentive, et répondant même aux messages textes inquiets de Louise, tard le soir.
« Ma mère a toujours dit que la Dre Gilbert possédait beaucoup d’humanité. Même si elle était très occupée, elle a pris le temps de sympathiser avec ma mère », dit Louise.
Moins d’un an après la fin du traitement, le cancer est revenu. Il s’était propagé à son cerveau. Monique a été hospitalisée au début de la pandémie et sa famille n’a pas pu lui rendre visite. Après deux semaines, Monique a décidé de rentrer à la maison. Réalisant qu’elle ne pouvait plus lutter contre le cancer, elle a choisi d’être avec sa famille.
« Il s’en est fallu de peu pour que nous ne la revoyions plus, parce qu’elle était à l’hôpital et nous ne pouvions pas être à ses côtés. C’était extrêmement épeurant. Nous avons eu la chance de tous pouvoir être avec elle », raconte Louise.
Finalement, Monique n’a vécu qu’une semaine de plus. Elle est décédée chez elle, entourée de son mari et de ses filles. La famille a passé le printemps et l’été 2020 dans ce que Louise décrit comme une « brume », à essayer de comprendre leur perte.
« Ma mère avait soixante-dix ans quand elle est morte. Elle était pleine d’énergie. Une personne merveilleuse, énergique et chaleureuse qui aimait la vie. Elle voulait vivre », dit Louise.
Monique trouvait de la joie dans tout, en particulier ses amis et sa famille, et son décès a créé une onde de choc.
Pour éviter des histoires comme la sienne, et pour s’assurer que nous puissions passer plus de temps avec les femmes de nos vies, nos mères, nos sœurs, nos filles et nos amies, la Fondation du CUSM recueille 500 000 $ pour financer les dernières étapes de l’essai clinique de phase 3 du projet DOvEE de la Dre Gilbert. Il s’agit de la dernière étape avant que le test DOvEEgene n’intègre la norme de soins pour les femmes. Il s’agit d’un test qui pourrait changer l’histoire, spécialement pour 3 000 Canadiennes qui reçoivent chaque année un diagnostic de cancer de l’ovaire.
« Le cancer de l’ovaire traque silencieusement nos mères et nos grand-mères », déclare Louise. « Nous avons toutes et tous dans notre vie des femmes que nous aimons, et ce test permettra de les protéger. »
Pour faire passer le message au sujet de ce travail important, la Fondation du CUSM s’est associée à la femme d’affaires et personnalité médiatique québécoise Julie Snyder, animatrice de la Semaine des 4 Julie sur Noovo. La semaine du 5 avril 2021, l’émission présentera la Dre Gilbert, des histoires de survivantes et bien plus encore. En soutenant la Dre Gilbert et le projet DOvEE, ensemble, nous pouvons faire en sorte de passer davantage de temps avec nos mères, nos sœurs, nos filles, nos tantes et nos amies.
Pour en savoir plus et pour faire un don, visitez www.revezavecjulie.ca. La campagne Plus de temps avec ma mère se poursuivra jusqu’à la fête des Mères.