Les soins palliatifs ont été créés à Montréal et la Fondation du CUSM contribue à faire fructifier cet héritage pour changer des vies

Par le D^r Justin Sanders

Peu d’événements bouleversent autant nos vies et celles de nos proches que le diagnostic d’une maladie grave. Qu’il s’agisse d’un cancer avancé, d’une insuffisance cardiaque ou d’une maladie pulmonaire chronique, ces afflictions nous font craindre le pire et aggravent notre souffrance physique. Au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), nous nous efforçons de fournir les meilleurs soins possibles aux personnes touchées par une maladie grave en assurant l’accès à des soins palliatifs de grande qualité tout au long du parcours de santé. En partenariat avec la Fondation du CUSM, nous lançons une importante campagne pour stimuler l’innovation et améliorer les soins palliatifs pour nos patients.

L’histoire des soins palliatifs au Canada et dans le monde rime avec CUSM. En adaptant les principes du premier mouvement des hospices au Royaume-Uni, le chirurgien-oncologue Balfour Mount, de l’Université McGill, a inventé le terme « soins palliatifs » et a fondé la première unité hospitalière de ce type à l’Hôpital Royal Victoria de Montréal en 1975. À leurs débuts, les soins palliatifs étaient entièrement axés sur les soins aux personnes en fin de vie ou en voie de l’être, et c’est d’ailleurs une association que forment encore de nombreux professionnels de la santé et patients.

Aujourd’hui, les soins palliatifs sont reconnus dans le monde entier comme une composante essentielle de la prestation des meilleurs soins possibles aux personnes de tout âge et à tous les stades d’une maladie grave. Cette pratique interdisciplinaire fait appel à l’expertise des médecins, des infirmières, des travailleurs sociaux et d’autres intervenants pour répondre aux multiples formes de souffrance – physique, psychologique, spirituelle et sociale – vécues par les personnes confrontées à une maladie grave. Une approche globale des soins garantit une qualité de vie et un bien-être optimaux, et peut même favoriser une expérience de croissance pour les patients.

Une partie de notre travail en tant que médecins consiste à aider les gens et la société à prendre conscience qu’il s’agit d’une période importante de la vie. Malgré les réalités médicales difficiles, c’est aussi une période où l’on se concentre intensément sur nos objectifs et les personnes qui comptent le plus. Nous devons nous concentrer sur la meilleure manière de rendre chaque moment vécu aussi riche que possible, en plus de refléter les valeurs et les objectifs de nos patients. Le D^r Mount l’a compris et a écrit sur l’importance de soutenir les relations – entre les cliniciens et les patients, entre les patients et leurs proches – comme un facteur permettant d’atteindre cet objectif.

Aujourd’hui, la Division des soins palliatifs du CUSM est fière de suivre les traces du D^r Mount. Avec l’aide de la Fondation du CUSM, nous envisageons profiter des contributions historiques du CUSM dans ce domaine en faisant progresser notre compréhension des meilleures façons de soigner les personnes touchées par une maladie grave. Nous y parviendrons grâce à deux nouvelles initiatives : le Centre relationnel lié aux maladies graves (CERES) et le Programme interprofessionnel en communications avancées de McGill (IMPACS).

Ma vision en tant que directeur de la Division des soins palliatifs du CUSM est de poursuivre le travail fondamental entrepris par le D^r Mount il y a 50 ans. CERES et IMPACS nous mèneront à la fine pointe de la recherche et des soins palliatifs, tout en honorant l’héritage des soins palliatifs à Montréal. Vous pouvez nous aider à réaliser ce grand rêve. La Fondation du CUSM recueille actuellement 3 millions de dollars pour soutenir la revitalisation de la Division des soins palliatifs du CUSM. Ensemble, nous pouvons assurer à nos proches une fin de vie de qualité. Pour en savoir plus et faire un don, visitez le https://fondationcusm.com/trav....