La vice-présidente associée du développement de la Fondation du CUSM honorée par l’AHP

La Fondation du CUSM est fière d’annoncer qu’Edith Bolduc, vice-présidente associée du développement de la Fondation du CUSM, a été nommée parmi les « 40 de moins de 40 ans » de l’Association for Healthcare Philanthropy (AHP).

Reconnue pour sa passion et son dévouement envers la philanthropie dans le domaine des soins de santé, Edith a sollicité des dons de plusieurs millions de dollars qui soutiennent maintenant des recherches cruciales et les soins aux patients au CUSM. Elle dirige les efforts de collecte de fonds pour l'événement phare de la Fondation du CUSM, Le Bal Rouge, et a soutenu la campagne DOVEEgene, qui a dépassé son objectif de 3 millions de dollars pour la détection précoce du cancer de l'ovaire et de l'endomètre.

Au-delà de son travail avec la Fondation du CUSM, Edith a participé à la construction d’un nouveau refuge près du Marché Atwater et milite pour le retour du Certificat en gestion philanthropique à l’Université de Montréal, le seul diplôme d’études supérieures en collecte de fonds offert en français au Québec.

Nous avons récemment eu le plaisir d’échanger avec Edith pour discuter de son travail philanthropique.

Q : Quel est l’aspect de la philanthropie qui vous inspire le plus?

La philanthropie consiste à générer des changements. Il s’agit d’identifier un problème dans le monde et de choisir de le résoudre en faisant un don ou du bénévolat. Par définition, c’est l’amour de l’humanité à l’état pur. Mon travail à la Fondation du CUSM est très gratifiant. Chaque jour, j’ai l’occasion de mettre en relation des donateurs extraordinaires et des leaders exemplaires du secteur de la santé qui veulent améliorer les soins de santé dans notre communauté et partout dans le monde. Ensemble, ils et elles trouvent des solutions à un large éventail de défis – aucun n’est trop imposant pour être relevé.

De plus, j’ai l’occasion de présenter aux donateurs des lieux exclusifs tels que les laboratoires de recherche et les salles d’opération, et je peux découvrir en avant-première l’avenir passionnant des soins de santé, en écoutant les chercheurs parler de leurs projets et de leurs rêves révolutionnaires. J’adore entendre parler des rêves des gens qui veulent changer le monde!

Q : Que ressentez-vous à l’idée d’avoir été nommée parmi les « 40 de moins de 40 ans » de l’AHP?

C’est une sensation extraordinaire. Je suis très honorée de me joindre à ce groupe de professionnels extraordinaires, dont Miguel Burnier, de la Fondation du CUSM. C’est encore plus important sachant que mes collègues ont soumis ma candidature pour ce prix et qu’ils le célèbrent avec moi! L’AHP reconnaît les collecteurs de fonds de première ligne, mais ce prix est en réalité un témoignage de l’incroyable collaboration au sein de toute la fondation : de la saisie des données à notre équipe des communications, chaque membre se dévoue à notre cause. Nous avons tous à cœur le CUSM et nos donateurs.

Q : Qu’est-ce que vous préférez dans votre travail?

L’une des choses que je préfère est d’apprendre à expliquer des projets scientifiques complexes dans un langage que tout le monde peut comprendre. Chaque étape du processus est passionnante : de la lecture des publications à la rencontre des chercheurs pour leur poser des questions, jusqu’à l’étincelle dans les yeux d’un donateur lorsqu’il se sent passionné par le projet que vous décrivez.

J’essaie souvent de décrire de façon sommaire à ma fille (que j’adore par-dessus tout et mon « plus bel accomplissement ») nos nouveaux projets. À neuf ans, sa curiosité est immense et ses questions sont toujours utiles et très intelligentes.

Q : Quels conseils donneriez-vous à quiconque souhaite entamer une carrière en collecte de fonds pour les soins de santé?

La philanthropie est une affaire de relations, mais la philanthropie dans le domaine de la santé va encore plus loin. Vous nouerez des liens significatifs et vous devrez être apte à ressentir toute la gamme des émotions humaines. Si vous avez de la chance, les donateurs partageront avec vous leurs moments les plus intimes, parfois des guérisons miraculeuses, mais aussi des pertes difficiles – la vérité, c’est que vous faites partie de leur parcours et eux du vôtre.

Je pense que mon plus grand conseil est de vous assurer que vous placiez toujours votre humanité au-dessus de l’obtention d’un don. Souvent, le don fait partie du processus de guérison et cela vient avec le temps. Un don survient lorsqu’un donateur reconnait qu’il a du pouvoir, qu’il valide ce que nous savons déjà : que nous avons la capacité de transformer le monde lorsque nous travaillons ensemble.

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