Des soins de santé plus verts : réduire l’impact des gaz d’anesthésie sur l’environnement

Saviez-vous que les soins de santé sont responsables de 5 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde?

D’ailleurs, si les soins de santé à l’échelle mondiale étaient un pays, il serait le cinquième plus grand pollueur. Certaines des émissions générées par les soins de santé sont nécessaires pour assurer la santé de la population, mais il existe de nombreuses occasions de réduire leur impact sur l’environnement. Un nouveau don de 280 000 $ de la Fondation familiale Trottier à la Fondation du Centre universitaire de santé McGill aidera le CUSM à réduire les émissions causées par les gaz d’anesthésie.

Comme on le voit dans les séries médicales, l’anesthésie est administrée aux patients par un masque qui leur couvre la bouche et le nez. Quand le patient respire, les gaz l’endorment. Mais seulement 5 % des gaz sont absorbés par le patient. Le reste – un volume stupéfiant de 95 % – est libéré dans l’atmosphère. C’est non seulement un gaspillage, mais les gaz d’anesthésie sont également de puissants gaz à effet de serre.

Avec le soutien de la Fondation familiale Trottier, le CUSM lance un nouveau programme pilote visant à réduire à la fois les émissions de carbone et le gaspillage. En partenariat avec l’entreprise ontarienne Blue‑Zone Technologies, le CUSM mettra en œuvre le système Deltasorb^©, qui recapture les gaz d’anesthésie inutilisés dans des contenants métalliques. Les gaz sont ensuite envoyés à Blue‑Zone Technologies, qui a mis au point une façon de les traiter pour qu’ils puissent être réutilisés. Les 23 salles d’opération du CUSM se joignent à plus de 69 000 autres salles en Amérique du Nord qui utilisent le système de récupération de Blue‑Zone Technologies.