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12 mai 2023
Ce don transformateur appuie Montréal sans HépC, un programme communautaire ambitieux qui vise à prévenir et à guérir les cas d’hépatite C à Montréal.
Montréal, 12 mai 2023 – L’hépatite virale, qui touche 58 millions de personnes à l’échelle mondiale, est l’une des maladies infectieuses les plus mortelles au monde. Au Canada, l’hépatite C réduit l’espérance de vie plus que toute autre maladie infectieuse, y compris le VIH. Et l’hépatite C est la seule infection virale chronique qui peut être guérie. Un nouveau don de 1,35 million de dollars de la Banque Scotia à la Fondation du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) contribue à financer Montréal sans HépC, un nouveau programme novateur qui vise à éliminer le virus de l’hépatite C à Montréal grâce à une approche communautaire aux soins de santé. L’objectif est de faire de Montréal l’une des premières villes au monde à mettre fin à la transmission de l’infection.
« Nous sommes fiers d’investir dans des initiatives qui changent des vies en éliminant les obstacles qui empêchent des membres de nos communautés d’atteindre leur plein potentiel », a déclaré Meigan Terry, , première vice-présidente et chef, Impact social, durabilité et communications à la Banque Scotia. « Dans le cadre de notre initiative ScotiaINSPIRE, nous sommes heureux d’appuyer la Fondation du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et Montréal sans HépC et de soutenir cette initiative novatrice à l’approche communautaire. »
Montréal sans HépC s’est fixé un objectif ambitieux : éliminer complètement les infections associées à l’hépatite C à Montréal en collaborant étroitement avec les communautés touchées, dans les communautés touchées, et en offrant une réponse adaptée à leurs besoins. Dirigée par la Dre Marina Klein, directrice de la recherche à la Division des maladies infectieuses et directrice du Service des maladies virales chroniques du CUSM, la Dre Julie Bruneau, scientifique clinicienne en médecine des toxicomanies au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), et la Dre Christina Greenaway, professeure de médecine à l’Université McGill et spécialiste des maladies infectieuses à l’Hôpital général juif, cette initiative s’est associée à 16 organisations communautaires pour mettre sur pied des interventions de base adaptées des groupes à risque mal desservis : les communautés autochtones, les migrants, les prisonniers, les sans-abri, les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes et les personnes qui s’injectent des drogues.
« L’hépatite C frappe plus durement nos patients les plus vulnérables. Ils vivent souvent de nombreuses difficultés et ils peinent à accéder aux soins de santé. Avec Montréal sans HépC, nous trouvons de nouvelles façons de joindre ces personnes afin qu’elles puissent recevoir un diagnostic et être guéries. Nous croyons que notre approche communautaire nous aidera à éliminer le virus de l’hépatite C à Montréal. »
—Dre Marina Klein, directrice de la recherche, Division des maladies infectieuses et Service des maladies virales chroniques, CUSM
L’hépatite C est une infection chronique du foie qui peut mener à la cirrhose, une altération potentiellement mortelle de la fonction hépatique causée par la formation de tissu cicatriciel. L’hépatite C peut être traitée dans 95 % des cas, mais de nombreuses personnes hésitent à se faire soigner en raison des stigmates liés à cette maladie, ou tout simplement parce qu’elles ne sont pas au courant des risques. Même les baby-boomers ne sont pas conscients des risques accrus auxquels ils pourraient avoir été exposés en raison d’une stérilisation inadéquate du matériel chirurgical et dentaire avant 1990. La maladie est également beaucoup plus susceptible de toucher les populations vulnérables, comme les communautés autochtones, les migrants et les réfugiés, qui font souvent face à d’importants obstacles aux soins de santé.
« Je crois fermement à l’accès à des soins de santé personnalisés de qualité pour tous. Avec Montréal sans HépC, nous pouvons réduire les obstacles aux soins pour certains des habitants les plus vulnérables de Montréal. L’hépatite C peut être guérie, et sa guérison contribue à réduire la transmission, un élément clé pour éliminer le VHC. »
—Dre Julie Bruneau, scientifique clinicienne, médecine des toxicomanies, CHUM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en médecine de toxicomanie
Montréal sans HépC s’est associé au Centre associatif polyvalent d’aide hépatite C (CAPHAC) pour joindre les personnes atteintes de l’hépatite C dans leurs propres communautés. CAPHAC a gagné la confiance des communautés les plus vulnérables de Montréal, et ce partenariat permettra aux personnes atteintes d’une hépatite C non traitée de recevoir des soins sans jugement, dans un cadre moins intimidant que l’environnement médical traditionnel.
« Notre organisation travaille dans le domaine de l’hépatite C depuis 20 ans. Montréal sans HépC nous permettra de franchir les derniers pas pour éliminer la maladie. Ensemble, nous trouverons des façons de dépister la maladie et de traiter les communautés qui font face aux obstacles les plus importants à l’accès aux soins. Nous sommes extrêmement reconnaissants à la Banque Scotia pour sa générosité et son appui à cet enjeu de santé publique. »
—Laurence Mersilian, directrice générale, Centre associatif polyvalent d’aide hépatite C
Grâce à la Banque Scotia, le travail des Dres Klein et Bruneau fera de Montréal l’une des premières villes au monde à éliminer l’hépatite C et servira de modèle pour répondre aux besoins de soins de santé des populations vulnérables.
« Montréal sans HépC fait profiter la communauté de l’expertise en maladies infectieuses du CUSM et de l’IR-CUSM, reconnue à l’échelle internationale. C’est un exemple parfait de la façon dont une collaboration entre médecins, chercheurs, défenseurs des droits des patients, travailleurs sociaux, avocats, décideurs politiques et travailleurs communautaires peut changer le cours de la vie de personnes vulnérables et faire évoluer la médecine. Nous remercions la Banque Scotia pour son don généreux. »
—Dre Lucie Opatrny, présidente-directrice générale du CUSM
« En raison des stigmates liés à l’hépatite C, des milliers de personnes ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin. Personne ne peut mener – ou retrouver – une vie saine sans des soins de santé appropriés. La Fondation du CUSM est très fière d’appuyer le travail des Dres Klein et Bruneau pour assurer la santé des personnes les plus vulnérables de notre ville. Grâce à leurs efforts concertés, elles tueront le virus de l’hépatite C dans l’œuf, ne lui laisseront aucun endroit où se cacher et élimineront tous les réservoirs d’infections à Montréal. Après des années de planification rigoureuse, elles passeront enfin à l’action. Nous remercions la Banque Scotia pour son don transformateur. »
—Julie Quenneville, présidente et directrice générale, Fondation du CUSM