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30 septembre 2019
Les sentiments de peur et l’incertitude que ressentent les patients après un diagnostic de cancer du poumon peuvent être écrasants. Des premiers soupçons au diagnostic et au traitement, les patients subissent plusieurs tests visant à déterminer avec exactitude l’étendue de la maladie et son stade. Cela nécessite des examens par imagerie et des procédures effractives qui prennent souvent du temps. Les patients se sentent inquiets lorsqu’ils sont en attente d’un diagnostic clair.
Dre Anne Gonzalez et son équipe de la Clinique d’investigation rapide du cancer du poumon de l’Institut thoracique de Montréal (ITM) souhaitent remédier à cette attente longue en offrant plus rapidement aux patients un diagnostic et un pronostic complets. Ils tentent de mettre au point un système de suivi automatisé capable de planifier la trajectoire d’investigation de chacun des 300 nouveaux patients évalués chaque année pour un cancer du poumon soupçonné à cette clinique de l’ITM en temps réel. Cet outil évaluera en permanence les échéanciers d’investigation et fera le suivi des indicateurs de qualité recommandés. Les données recueillies seront ensuite utilisées pour surmonter les obstacles susceptibles de retarder l’investigation rapide du cancer du poumon. Il n’existe aucun autre outil de ce genre au Québec.
Des gens comme Pasqualino Valerio bénéficieront d’un tel outil. M. Valerio s’est présenté à la clinique en septembre 2018 parce qu’il souffrait d’une toux douloureuse. On lui a diagnostiqué une bronchite et une pneumonie. Quelques mois plus tard, après de nombreux suivis avec différents médecins, ses symptômes se sont aggravés. Rien ne semblait fonctionner. Il a dû se rendre à l’urgence à la fin du mois de juillet 2019 et demander aux médecins d’effectuer de nouveau des tests avant qu’on découvre qu’il avait une tumeur inopérable à l’œsophage et une autre tumeur dans ses poumons. Son dossier a rapidement été transféré à l’Institut thoracique de Montréal du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Après avoir passé tous les tests et les examens d’imagerie, M. Valerio a commencé de la chimiothérapie au mois d’août.
À présent, M. Valerio a terminé la chimiothérapie. Il se sent fort et en santé. Il a hâte de finir ses traitements et de passer du temps avec sa femme, ses trois enfants et ses six petits-enfants.