MIKAËLAGLAË TUNIS, FIÈRE MEMBRE DE L’ÉQUIPE DU ITM

Mikaëlaglaë « Mikëy » Tunis a décidé d’étudier en inhalothérapie parce que cette profession lui offrait plusieurs choix. Elle pouvait travailler en salle d’opération, aux soins intensifs, en laboratoire ou au sein d’une équipe de soins à domicile. Elle a choisi de travailler à l’Institut thoracique de Montréal (ITM) du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il y a 13 ans de cela et même si elle a essayé de travailler ailleurs, elle est toujours revenue à l’ITM, sa deuxième « maison ».

Elle explique que les rôles et les responsabilités d’un inhalothérapeute augmentent et évoluent sans cesse. Elle ajoute que de nouvelles technologies médicales font que la profession demeure toujours intéressante et stimulante.

« L’ITM est un hôpital d’enseignement de l’Université McGill, ce qui fait que nous sommes toujours à la recherche de nouvelles façons d’améliorer les soins aux patients afin de leur offrir une meilleure qualité de vie », précise Mikëy. L’ITM a commencé depuis peu à réaliser des échographies endobronchiques, une procédure à la fois minimalement invasive et extrêmement efficace, utilisée pour diagnostiquer le cancer du poumon, les infections et d’autres maladies pulmonaires. « En tant qu’inhalothérapeute, nous assistons les médecins durant ces procédures. L’échographie endobronchique est relativement nouvelle et nous sommes à l’avant-plan de cette percée médicale majeure. C’est fantastique! »

Elle souligne l’importance que l’ITM accorde au travail d’équipe. En planifiant les soins d’un patient à l’unité de soins intensifs, chaque membre de l’équipe (médecins, infirmières, physiothérapeutes, ergothérapeutes, diététistes, travailleurs sociaux et inhalotérapeutes) donne son avis et toutes les options sont envisagées, car le but ultime est d’aider les patients à respirer de manière autonome, sans l’aide d’appareils.

AIDER LES PATIENTS À PROFITER DE LA VIE

Mikëy raconte l’histoire d’un jeune homme de 24 ans qui a été transféré à l’ITM d’un autre hôpital. Il avait été intubé pour garder ses voies respiratoires ouvertes et avait subi une trachéotomie (un tube passe à travers un trou dans sa gorge) pour l’aider à respirer. 

« Ce jeune homme n’avait pas prononcé un mot depuis trois mois. Dès sa première journée à l’ITM, nous lui avons installé une valve Passy-Muir, un appareil simple qui aide les patients à parler même s’ils ont un tube de trachéotomie. Nous lui avons alors demandé d’essayer d’utiliser sa voix. Il a commencé à parler, puis il s’est mis à pleurer. On avait devant nous un jeune homme de 24 ans qui pleurait après que nous ayons réalisé une procédure simple! Il a ensuite appelé sa sœur, qui n’en croyait pas ses oreilles », se souvient Mikëy. «Ce n’est qu’un petit exemple de l’expertise de notre équipe. C’était merveilleux de pouvoir aider ce patient. J’ai la chair de poule juste d’y penser. »
« Nous avons vraiment à cœur le slogan « Les meilleurs soins de la vie » de l’ITM et nous essayons de faciliter le quotidien de nos patients. La vie n’est pas finie parce que vous êtes branché sur un respirateur. En réalisant certaines interventions faciles mais bien préparées, un inhalothérapeute peut améliorer le bien-être et le confort d’un patient. Plusieurs de ces interventions s’effectuent uniquement à l’ITM, ce qui ajoute à la chance de faire partie de cette équipe. Nous nous efforçons constamment de trouver des manières d’améliorer la vie de ceux que nous soignons. C’est pour cela que j’adore travailler à l’ITM! »