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29 juillet 2024
Les chiffres sont renversants – chaque année, des centaines de milliers de Canadiens et de Canadiennes reçoivent un diagnostic de cancer, et environ 80 000 en meurent. Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) compte certains des meilleurs oncologues au pays, et ils changent le visage du cancer. Des biopsies liquides non invasives à la mise à l’essai de traitements contre le cancer sur des tumeurs cultivées en laboratoire, les experts du cancer du CUSM gomment les frontières entre la réalité et la science-fiction, et démontrent que l’avenir des soins du cancer est à nos portes. La campagne Osez rêver : Mettre fin au cancer de la Fondation du CUSM vise à recueillir 35 millions de dollars pour financer les travaux de ces chercheurs qui réalisent des percées en oncologie de précision, une approche qui change la donne et qui permettra de mettre fin au cancer en tant que maladie potentiellement mortelle.
Du cancer de l’ovaire, surnommé le tueur silencieux, au cancer du poumon, la principale cause de décès du cancer dans le monde, le CUSM et l’Institut de recherche du CUSM (IR-CUSM) réalisent des percées révolutionnaires dans plusieurs secteurs de la recherche sur le cancer. La campagne Mettre fin au cancer donne aux experts du CUSM les moyens de se concentrer sur ce qui compte le plus : mettre au point de nouveaux traitements personnalisés contre le cancer, offrir des soins attentifs aux patients et faire en sorte qu’ils puissent non seulement survivre, mais aussi s’épanouir après les traitements.
« Le programme de recherche sur le cancer du CUSM est vraiment spécial en raison de notre approche multidisciplinaire. Nous effectuons des recherches de pointe avec l’apport de chercheurs de calibre mondial issus de différentes spécialités. Du diagnostic précoce aux thérapies ciblées, en passant par le traitement chirurgical, on travaille en équipe et on s’efforce d’adopter une approche globale pour attaquer le cancer de tous les côtés, à chaque étape de son évolution. » —Dr Yen-I Chen, gastroentérologue et chercheur au programme de recherche sur le cancer du CUSM
Le principal défi que pose le cancer, c’est qu’il existe plus de 200 variantes de la maladie, et donc aucun traitement universel. Pour s’attaquer à ce problème complexe, le CUSM abrite une riche biobanque de tissu cancéreux qui constitue une ressource essentielle pour les chercheurs, qui peuvent « emprunter » ces échantillons pour en apprendre davantage sur leur constitution génétique et comprendre ce à quoi ils sont confrontés. La biobanque est un peu comme une bibliothèque pour les chercheurs, dans laquelle chaque échantillon révèle un monde de secrets et permet de découvrir des traitements qui pourraient sauver des vies.
Mais la référence littéraire ne s’arrête pas là. Les chercheurs de l’IR-CUSM dirigent des projets qui semblent tout droit sortis d’un roman de science-fiction. Ils utilisent des cellules cancéreuses pour cultiver des tumeurs en laboratoire et mettre à l’essai des traitements à l’extérieur du corps humain, afin d’observer comment le cancer y réagit. Après tout, la première étape de la médecine personnalisée est de comprendre le cancer d’un patient donné, et ce à quoi il réagit.
« Notre objectif en tant que chercheurs dans le domaine du cancer, c’est d’offrir des soins de classe mondiale et des traitements aussi uniques que l’est chaque patient », déclare le Dr Peter Metrakos, responsable du programme de recherche sur le cancer à l’IR-CUSM.
Les recherches du Dr Metrakos se concentrent sur le cancer avec métastases au foie. Il a déjà identifié plusieurs façons dont le cancer peut se propager, et il travaille sur la mise au point de thérapies ciblées qui pourraient empêcher la tumeur de se développer.
« Grâce à l’amélioration du dépistage et des traitements, le cancer du sein, par exemple, n’est plus aussi mortel qu’avant. Beaucoup moins de Canadiennes qu’il y a 20 ans meurent de cette maladie, mais ce n’est pas encore assez, puisqu’on s’attend à ce qu’elle emporte 5 000 femmes cette année seulement, et les métastases au foie sont une importante cause de décès. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur les thérapies ciblées. C’est vraiment la solution », explique le Dr Peter Metrakos.
Nous avons beaucoup parlé de traitements, mais le dépistage précoce du cancer donne aux patients de meilleures chances de survie. Et c’est précisément ce que permet la biopsie liquide. Ce test de dépistage novateur et minimalement invasif permet de détecter l’ADN de tumeurs microscopiques qui circule dans le corps. Moins invasive qu’une biopsie cutanée ou un examen faisant appel à la radiation, cette technique puissante nécessite seulement un échantillon de sang, d’urine ou de salive, ce qui lui donne une longueur d’avance considérable sur les méthodes de dépistage standards. Cette recherche prometteuse est dirigée par la Dre Julia Burnier, chercheuse à l’IR‑CUSM et au programme de recherche sur le cancer.
« Nous sommes vraiment emballés par la biopsie liquide parce qu’elle change le paysage du dépistage du cancer. Ça va avoir un impact énorme, parce qu’on va pouvoir dépister le cancer à un stade précoce, alors qu’il est plus facile à traiter. Et les résultats de cette étude nous permettent de faire des pas de géant dans le suivi personnalisé et moins invasif du cancer », ajoute la Dre Julia Burnier.
La biopsie liquide procure un avantage très net contre le cancer, parce qu’elle peut prédire les récidives avant qu’une tumeur ne se forme. Les données issues du laboratoire de la Dre Burnier fournissent également un nouveau point de vue sur différents types de cancer, permettant aux chercheurs de trouver des faiblesses à exploiter, ainsi que de mettre au point des traitements pour cibler et détruire un type particulier de cancer.
Ces recherches changent déjà des vies, mais étant donné la diversité des cancers, d’autres travaux devront être effectués avant que tout le monde puisse profiter de cette médecine de précision personnalisée.
« Nous vivons actuellement une période stimulante en matière de recherche sur le cancer, et nous pouvons réaliser de tels progrès grâce à la formidable communauté de donateurs qui se mobilise pour appuyer notre hôpital et soutenir les travaux novateurs des chercheurs du CUSM dans le domaine du cancer. Ensemble, ils mettent fin au cancer en tant que maladie mortelle », déclare Marie-Hélène Laramée, présidente et directrice générale de la Fondation du CUSM.
La Fondation du CUSM est fière d’appuyer les chercheurs dans le domaine du cancer du CUSM pour les aider à repousser les frontières de la médecine et à changer notre compréhension de ce qui est possible. Nous vous invitons à soutenir ces avancées prometteuses dans le domaine des soins de précision en cancérologie en faisant un don à notre campagne Osez rêver. Mettre fin au cancer.