Un don en l’honneur d’une épouse bien-aimée

Georges Morin a appris malgré lui à quel point la vie est fragile. Après 37 ans de mariage, il a perdu sa femme adorée, Anne Robert, emportée par un cancer de l’ovaire en seulement cinq mois.

C’est une histoire que nous entendons souvent : des femmes qui apprennent trop tard leur diagnostic de cancer de l’ovaire. Anne était l’une d’entre elles.

Elle était active et aventureuse. Elle aimait jouer au golf, skier et recevoir. Une fois, elle s’est rendue à New York à bicyclette avec un groupe d’amis, elle adorait voyager.

« Elle était pleine de joie de vivre », dit Georges.

Georges et Anne se sont rencontrés au mariage de sa sœur en 1979. Ils ont tous deux assisté au mariage avec des partenaires différents, mais ils ont visiblement fait bonne impression l’un sur l’autre.

Deux mois plus tard, la sœur d’Anne lui a demandé : « Pourquoi ne viendrais-tu pas souper? » « Nous avons soupé tous ensemble et j’ai fait ma demande trois mois plus tard. Et nous nous sommes mariés six mois plus tard », se rappelle Georges.

Le couple a eu deux enfants et a profité de nombreuses années remplies de bonheur. Au cours de l’été 2016, Anne a commencé à avoir des problèmes de santé. Elle a rendu visite à son médecin et à son gynécologue, mais ni l’un ni l’autre ne lui a donné un diagnostic approprié. Ce n’est qu’en octobre qu’elle a reçu la nouvelle que personne ne souhaite entendre : elle avait un cancer de l’ovaire avancé.

Anne a été traitée par les gynécologues et oncologues Dre Lucy Gilbert, Dr Xing Zeng, feu Dr Kris Jardon et l’infirmière Joelle Malek au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Malgré une hystérectomie, une chimiothérapie et des médicaments expérimentaux, rien ne semblait l’aider. Le cancer s’est propagé dans tout son abdomen et elle a dû être hospitalisée. Cinq mois seulement après son diagnostic, le 21 mars 2017, Anne est décédée.

« Après des mois de souffrance et une fois que son équipe médicale ait épuisé toutes les options de traitement, Anne a demandé à passer aux soins palliatifs et c’était la fin. En seulement cinq mois », raconte Georges.

Déterminé à renforcer l’héritage d’Anne et à faire en sorte que moins de femmes perdent la vie à cause du cancer de l’ovaire, Georges a décidé de faire un don pour soutenir le travail de la Dre Gilbert et de son équipe en matière de dépistage précoce. Il a fait un don de 100 000 $ au projet de détection précoce des cancers de l’ovaire et de l’endomètre (DOvEE).

« Je me suis dit : ‘Pourquoi devrais-je attendre après ma mort pour donner de l’argent? Pourquoi ne pas donner maintenant?’ Je veux aider la recherche à aller plus vite et surtout aider les femmes à bénéficier de tests et d’examens vitaux qui permettront de détecter les cancers à un stade précoce. Ma femme n’a pas eu ce privilège. »

Une salle du CUSM sera nommée à la mémoire d’Anne. Georges a choisi la salle de réunion où l’équipe d’oncologie examine les cas et décide des traitements. Il espère que cette salle apportera des résultats différents pour les autres femmes qui subissent des traitements contre un cancer gynécologique au CUSM et pour leurs familles.

« Pendant 76 jours consécutifs, j’ai été au chevet de ma femme au CUSM. J’ai vu la Dre Gilbert et son équipe, jour après jour, essayer de trouver le traitement qui ferait reculer le cancer d’Anne, tout en la soutenant, elle et nous tous franchement, avec empathie et attention. La salle de réunion portant le nom d’Anne est un lieu significatif pour l’équipe de la Dre Gilbert, qui travaille sans relâche pour sauver la vie de ses patientes », affirme Georges.

Anne est maintenant partie depuis cinq ans, et son décès a appris à Georges à quel point il est important de profiter de cette vie qui nous est offerte :

« Lorsqu’une chose comme celle-là arrive, et si rapidement – Anne est passée des victoires de ses tournois de golf à sa disparition cinq mois plus tard – on se dit qu’on ne tient vraiment qu’à un fil. »

Conscient que sa santé ou sa vie pourraient lui être enlevées aussi rapidement que celles d’Anne, Georges a commencé à voyager davantage. Il rend visite à ses trois petits-enfants à Paris tous les trois mois, et il s’est même rendu en Antarctique.

« J’ai une très, très longue liste de choses que je veux faire. J’ai la chance d’avoir les moyens et le temps de les faire », conclut Georges.

Préservant en lui l’esprit aventurier et attentionné d’Anne, Georges passe le plus de temps possible avec sa famille et explore le monde entier.

Vous pouvez contribuer à stopper le tueur silencieux qu’est le cancer de l’ovaire en faisant un don au projet DOvEE. Votre don permettra de financer le dernier essai clinique du test DOvEEgene, un test de diagnostic précoce des cancers de l’ovaire et de l’endomètre qui permettra de réduire le nombre d’histoires ressemblant à celle d’Anne. Pour en savoir plus et pour faire un don, consultez le https://fondationcusm.com/osez-rever/cancer/dovee/.

Un grand-père et son grand projet