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14 décembre 2020
La vie de David Ray a changé le jour où un chien l’a mordu.
« C’était la veille de Noël. Je jouais avec le chien de mon frère et j’ai mis ma main dans sa bouche sans réfléchir. Il m’a mordu, et c’était une bien mauvaise morsure », raconte David Ray.
Il a nettoyé la blessure et n’y a plus vraiment pensé. Des semaines plus tard, elle a commencé à enfler jusqu’à ce que l’un de ses doigts soit presque inutilisable. Une radiographie a révélé que sa main était pleine de liquide, et David a reçu une forte dose d’antibiotiques pendant des mois. L’infection a graduellement disparu et il croyait que tout allait bien.
« J’allais bien pendant six ou sept mois. Puis tout mon corps a cessé de fonctionner. »
David a souffert d’une angine à streptocoques, d’une double infection de l’oreille et d’une conjonctivite. Son cerveau était embrouillé. Son apparence physique a commencé à changer alors que son visage gonflait, sous les yeux et la bouche.
« Je ne me sentais pas bien. Je n’avais pas l’air bien. Je n’étais plus moi-même. »
Atteint de divers symptômes physiques et neurologiques, il a demandé de l’aide médicale. À sa grande consternation, son médecin n’a pas cru que quelque chose n’allait pas, attribuant ses symptômes au traitement antibiotique qu’il avait terminé des mois auparavant.
« Je connais mon propre corps et je savais que quelque chose n’allait pas. J’ai commencé à défendre mes intérêts au sein du système médical, en cherchant un médecin qui pourrait m’en dire plus. »
Le cheminement d’activiste de David a été long. Pendant quatre ans, il a vu un médecin après l’autre et reçu de nombreux diagnostics erronés. Il a même essayé des cliniques privées et consulté des médecins aux États-Unis. Il soupçonnait avoir attrapé un parasite, mais peu de professionnels de la santé étaient d’accord avec lui.
« Tant de médecins ne m’ont pas écouté. J’étais émotionnellement épuisé. »
Puis, il a rencontré le Dr Momar Ndao, expert en maladies parasitaires, et l’équipe de la Clinique des maladies tropicales du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
« Lors de notre première conversation, nous avons parlé des parasites en général. Il m’a parlé de ses études et de son pays d’origine, le Sénégal. Il a parlé de sa mère, qui est décédée de la cécité des rivières. Nous avons immédiatement développé une bonne relation en parlant des parasites. »
Après avoir rencontré le Dr Ndao, David Ray a su qu’il était entre de bonnes mains et qu’il recevrait enfin l’aide qu’il recherchait désespérément. Grâce au Dr Ndao et ses collègues, la Dre Sapha Barkadi, le Dr Salim Rashed et le Dr Donald Vinh, il a obtenu les résultats de tests qui ont confirmé ce qu’il soupçonnait depuis le début : il était atteint d’une infection parasitaire.
Il était ravi. Non seulement il avait un diagnostic et pouvait maintenant recevoir un traitement, mais on l’avait cru. Ses années de plaidoyer pour sa propre santé avaient finalement abouti à des réponses, et il savait qu’il avait eu raison d’écouter son corps.
« Ce qui m’a frappé chez le Dr Ndao, c’est sa passion, affirme-t-il. Il me parlait comme à un être humain, et il m’écoutait vraiment quand je parlais. »
Aujourd’hui, David Ray est en voie de guérison. Bien qu’il continue de suivre un traitement, il a retrouvé une vision positive de la vie qui lui faisait défaut pendant longtemps.
« Je suis convaincu que cette histoire finira bien. »
Tout au long de sa maladie, David ne pouvait pas travailler. Aujourd’hui, il est prêt à se réinventer et à trouver un moyen de s’occuper des autres comme le font les médecins du CUSM qui s’occupent de lui. Son premier projet consiste à donner en retour à l’équipe de la Clinique des maladies tropicales. Il a lancé une campagne de collecte de fonds personnelle par l’intermédiaire de la Fondation du CUSM pour aider à l’achat d’équipements et financer des recherches qui permettront de s’assurer que personne d’autre ne subira ce qu’il a vécu.
« Ça pourrait arriver à n’importe qui, dit-il. La plupart des médecins généralistes ne connaissent pas les maladies parasitaires et ne font pas de tests pour les dépister. J’ai rencontré une équipe de médecins qui m’a écouté. Je veux faire tout ce que je peux pour aider le Dr Ndao et son équipe à amasser des fonds pour continuer d’aider les gens. »
Reconnaissant pour son diagnostic et ses soins continus, David Ray souhaite collecter 80 000 $ pour soutenir le travail du Dr Ndao.
« Je tiens à remercier le Dr Ndao, la Dre Barkadi, le Dr Rashed, le Dr Vinh et Nadia, la réceptionniste, pour leurs merveilleux soins. Quoi de mieux que de les aider à aider davantage de gens? »
Le Dr Momar Ndao est un expert des maladies parasitaires de renommée mondiale. Originaire du Sénégal, son ardent désir d’aider les personnes atteintes de maladies parasitaires est apparu après la mort de sa mère, atteinte de la cécité des rivières (onchocercose). Il diagnostique aujourd’hui dans son laboratoire du CUSM des patients du monde entier. Comme David Ray, nombreux sont ceux qui cherchent désespérément des réponses à leur maladie inexpliquée.
Les efforts de collecte de fonds de David Ray permettront au Dr Ndao d’acheter de l’équipement de pointe qui l’aidera à mieux établir des diagnostics et soigner ses patients, ainsi qu’à mener des recherches sur les maladies parasitaires – Lyme, Chagas, toxoplasmose et plus encore.